
Le koki qui se classe en premier lieu dans l’inventaire des principaux mets chez les Ngo Ni Nsongo en général et les Mbo en particulier, est un patrimoine de l’art culinaire Mbo, qui se découvre sous 17 variétés dont la plus célèbre est le koki de haricot encore appelé Ekôkè-Keun chez les Sanzo. Notons ici que Ekôkè dont dérive le nom koki, renvoi à ce qui est moulu voire écraser et Keun aux graines de niébé épluchées. Aussi le nom koki est attribué, dans l’imagerie populaire camerounaise, au gâteau de haricot. De plus, ce nom koko n’est rien d’autre qu’une transposition du groupe nominal Ekôkè-Keun chez les Mbo de Sanzo.
INGRÉDIENTS DU KOKI POUR 05 PERSONNES
03 boîtes de graines de niébé nichés ou dépulpées ; 03 gros piments ; du sel ; 1/2 litre d’huile rouge de palme tiède ; une douzaine de jeunes feuilles de taro ; 04 feuilles moyennes de bananier ; 04 cordes d’écorce séchées de bananier.
Votre koki peut s’accompagner de bananes plantain, du taro, de plantain cuit à la vapeur. A manger de préférence à chaud au Cameroun, on dit le plus souvent : « le koki est bon quand ça chauffe ». Bonne dégustation à tous !